Réflexion par rapport à l’évolution du travail adapté pour tous
Etre conscient des compétences nécessaires pour tenir son poste
Etre conscient que des exigences de rentabilité d’un ESAT se rapprochent d’une entreprise lambda et qu’ils doivent faire face à une réalité commerciale.
Etre conscient que le travail n’est plus un aboutissement personnel quand cela devient une nécessité de normalité.
Etre conscient que 20 ans en conditionnement peuvent avoir un effet « enfermant »
Permettre un travail de partenariat entre IMPro – CAJ – FDV et ESAT pour intégration progressive ou juste découverte et prise de conscience par la personne que son avenir est ailleurs : en proposant un accueil séquentiel adapté à chacun. Et proposer en CAJ des accueils séquentiels soit comme stage échange soit pour laisser souffler un travailleur sur un temps défini soit pour remplir un vide comme une longue convalescence.
Proposer et développer des activités de soutien qui auraient une place reconnue dans les ateliers en allant plus loin que du simple occupationnel. Ex au lieu d’aller à la SPA promener des chiens comme n’importe qui mettre en place un partenariat et devenir membre de l’association et travailler au bien- être animal bénéfique aussi au bien être humain.
Développer des projets innovants en lien avec l’environnement : un jardin communautaire (voir du maraichage) en mobilisant tous les établissements et où les travailleurs deviendraient apprenants – proposer des cours ou créer des binômes entre différents publics.
Créer un petit resto en partenariat avec d’autres établissements comme à l’Orée des Balmes.
Proposer d’autres types d’ateliers plus créatifs qui correspondraient plus à tout type de compétences comme un service déco pour des fêtes (1 demande /mariage)
Réflexion sur les structures passerelle à développer :
Association Apparu à Roanne rattachée à La Roche aux Sauvages
3 structures : un SAVS – un SAMSAH – un CAJ avec une dotation globale
Répondent aux besoins évolutifs des personnes car une personne accompagnée peut passer d’une structure à l’autre
Nous pouvons voir que cela manque dans un lien pour une prise en compte des besoins des personnes accompagnées ex les externes besoin d’aide / suivi médical mais les professionnels n’ont pas à y intervenir pourtant l’aide aux aidants passe par nous et nous dépassons nos fonctions car la personne accompagnée est en état de mal être.
De la même manière des travailleurs arrêtent le travail et restent chez eux (même en FH) car justement c’est chez eux. Mais il faudrait envisager une souplesse de prise en charge pour pouvoir intervenir chez eux et développer un service comme l’ADMR qui interviendrait aussi au domicile familial ou personnel ce qui correspondrait aussi aux personnes vieillissantes en foyer.
